À droite : saint Jean Dominici
Vitrail réalisé au couvent. Une note dans les archives conventuelles précise : « Médaillons trop rouges à cause d’une couleur qu’on ne connaissait pas bien. »
- Naissance à Florence en 1357
- Décès à Budapest en 1419
- Béatifié : culte approuvé en 1832.
- Fêté le 10 juin
D’une famille pauvre et pieuse, il fréquentait souvent l’église des dominicains de Florence, et à 17 ans il entra dans leur couvent. Après sa profession il s’appliqua à l’étude : comme il passait son temps à travailler et à prier, ne prenant qu’un minimum de nourriture et de sommeil, il faisait des progrès étonnants. Il devint si bon théologien que les supérieurs voulaient qu’il se fît recevoir docteur, titre qu’il refusa par humilité. Il était de 1387 à 1399 à Venise, où il ouvrit en 1395 le monastère de Dominicaines Corpus Christi, puis fut jusqu’à 1406 prédicateur à Florence. Légèrement bègue et devenu excellent orateur, il obtint des succès remarquables, il prêchait souvent jusqu’à cinq fois par jour, et opéra de nombreuses conversions dans toutes les classes, notamment saint Antonin, futur archevêque de Florence.
Il réforma les monastères, qui en avaient bien besoin ;
il en fonda plusieurs dans lesquels il établit une régularité parfaite, afin qu’ils pussent servir de modèle aux autres. Il devient prieur du couvent de Fiesole, qu’il avait fondé.
Le pape Boniface IX, ayant publié une croisade contre Bayezid Ier, qui menaçait la chrétienté, chargea en 1394 le P. Jean Dominici de la prêcher dans diverses provinces d’Italie ; mais cette croisade n’eut pas lieu, à cause de la division que le grand schisme d’Occident mettait parmi les princes chrétiens.
En 1406, Grégoire XII le fit venir auprès de lui comme conseiller, pour l’aider à pacifier l’Église, et le nomma archevêque de Raguse (Dubrovnik), puis cardinal en 1408. On l’accusa d’avoir profité de l’amitié du pape pour obtenir des honneurs, mais il ne fut pas plus ébranlé par ces calomnies qu’il ne l’avait été par les éloges.
L’empereur Sigismond désira que le cardinal fût chargé de faire recevoir en Bohême les décrets du concile et de ramener les Hussites à l’unité catholique. En conséquence, en 1417–1419 le pape Martin V le chargea de cette mission, et Jean partit aussitôt pour ce royaume, désolé par les révoltes et les cruautés des disciples fanatiques de Jean Hus.
Voyant que ses efforts étaient sans résultat, il passa en Hongrie, où il espérait plus de succès, et il se trouvait à Budapest lorsque Dieu lui fit connaître que sa fin était prochaine.
Il demanda à être enterré sans cérémonie et comme un simple religieux, chez les frères de Saint-Paul-Ermite.
Le Bx Jean Dominici a laissé des Commentaires sur divers livres de l’Écriture sainte, et un livre de piété qui fut accueilli avec beaucoup de ferveur lors de sa publication.
En médaillon, deux dominicains, non béatifiés, Hugues de Saint Cher et Pierre de la Palud, ayant marqué l’histoire lyonnaise.
- Hugues de Saint-Cher, provincial de France. Né vers 1200 à Vienne (Isère), premier cardinal dominicain en 1244, il est intervenu au premier concile de Lyon de 1245 et il est décédé le 19 mars 1263 à Orvieto. Il est l’auteur de la première concordance biblique. Comme cardinal, il porte un chapeau rouge.
- Pierre de la Palud, né vers 1275 dans la Bresse, dominicain de Lyon décédé à Paris en 1342, Patriarche de Jérusalem, théologien de grand renom. Comme archevêque, il porte un chapeau vert.
Hugues de Saint-Cher
- Né vers 1200 à Vienne, Isère
- Décès le 19 mars 1263 à Orvieto
Entré dans l’Ordre en 1225 au couvent Saint-Jacques fondé à Paris huit ans plus tôt, il est élu très rapidement provincial de France. Très actif dans le travail biblique de cette première génération dominicaine, il s’est consacré avec d’autres frères à l’établissement d’un texte biblique fiable et d’une concordance.
Le 28 mai 1244, le pape en fait le premier cardinal dominicain, attaché à Sainte-Sabine, la basilique romaine qui est toujours le siège de la curie généralice de l’Ordre.
En 1245 il participe au premier concile de Lyon, et, en tant que légat du pape, officialise la pratique de la Fête Dieu à Liège.
Pierre de la Palud
- Né vers 1275 dans la Bresse
- Décès en 1342 à Paris
Entré dans l’Ordre dominicain à Lyon, il reçut le grade de Maître en théologie à Paris en 1314, charge que Maître Eckhart venait d’assurer pour la seconde fois, de 1311 à 1313. Malgré son goût pour l’étude de la théologie, le Pape l’appelle à Avignon en 1329 et le fait patriarche de Jérusalem. Lors d’un voyage en Egypte, il tente de négocier, sans succès la libération de Jérusalem.
Pierre de la Palud revient à Paris et reprend ses études. Il publie des commentaires de la Bible et une concordance de la Somme de théologie de S. Thomas.
En 1332, il participe, à la demande de Philippe le Bel à une commission de théologiens chargée d’évaluer une opinion attribuée au pape Jean XXII selon laquelle les âmes des défunts ne
peuvent avoir part à la vision béatifique avant le jugement dernier, ce qui n’était pas l’opinion traditionnelle dans l’Église. La commission rend un avis plein de prudence, en soulignant que c’est une opinion rapportée par le pape et non pas énoncée par lui comme vraie, et en revenant à l’opinion traditionnelle selon laquelle les âmes des saints et celles qui ont été purifiées au Purgatoire ont accès à une participation à la vision béatifique.
Sources : Voir Jacques Quétif-Jacques Echard, Script. Ord. Prœd., vol. I, p. 603 (Paris, 1719). Antoine Touron, Histoire des hommes illustres de l’Ordre de S. Dominique, vol. II (Paris, 1745), p. 223.
Au centre : le vitrail des papes
Vitrail réalisé au couvent. Une note dans les archives conventuelles précise : « trop cuit, teinte pâle. » Il représente les trois papes dominicains canonisés ou béatifiés, avec en médaillon Benoît XIII, qui ne l’a pas été : au centre S. Pie V, avec en retrait les bienheureux Benoît XI et Innocent V.
Biographie de S. Pie V (Antonio Michele Ghislieri)
- Naissance le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
- Décès le 1er mai 1572 à Rome
- Pape de 1566 à 1572
- Canonisé en 1712
- Fêté le 30 avril
C’était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d’un voisin l’envoie à l’école chez les dominicains. À 14 ans, il entre dans l’Ordre sous le nom de frère Michel. En 1550, il est nommé inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante. C’est dans cette fonction épineuse qu’il se créa, en défendant les droits de l’Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Les dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil ; le supérieur alla même jusqu’à lui dire avec raillerie : « Que venez-vous chercher ici, mon Père ? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire pape ? » Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu’il prédisait l’avenir ! Le cardinal Caraffa, lui, reconnut sous cet extérieur modeste une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l’hérésie ; et plus tard, quand il fut devenu pape sous le nom de Paul IV, il donna en 1556 l’évêché de Sutri à Michel Ghislieri, chez qui on vit
briller toutes les vertus apostoliques, surtout l’amour des pauvres et des humbles.
En 1557 il devient cardinal. À l’âge de 62 ans, il devient le 223e pape, le troisième pape dominicain, grâce à l’opiniâtreté de saint Charles Borromée, archevêque de Milan qui sera d’ailleurs l’un de ses plus fidèles collaborateurs. Il garde son habit blanc de dominicain, d’où l’habit blanc des papes. Son pontificat de 6 années (1566–1572) exercera une influence profonde sur la vie de l’Église : il sera marqué par la victoire de Lépante, la dévotion au Rosaire, la publication du Missel et du Bréviaire romain, du Catéchisme du Concile de Trente. Pie V consacrera son pontificat à l’application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l’Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde. Les prêtres doivent donner l’exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Il combat passionnément la simonie et promeut le célibat. Les laïcs doivent fréquenter les sacrements et s’instruire dans la foi.
Pour favoriser cette restauration de la piété, le pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l’Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques. Il n’hésite pas à excommunier la reine d’Angleterre Elizabeth Ière. Il appelle les princes chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l’Empire chrétien d’Orient. La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571, victoire dont il eut la révélation à l’heure même où elle fut remportée, et qui fut à l’origine de la fête du Rosaire.
Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux. En mourant il dit aux cardinaux : « Je vous recommande la Sainte Église que j’ai tant aimée ». Son visage austère présente un type de spiritualité assez différent de la jovialité de son contemporain st Philippe Néri, dont l’alacrité faisait alors la conquête de Rome.
Biographie de Innocent V (Pierre de Tarentaise)
- Naissance vers 1225, à Friburge ou à Champagny en Savoie
- Décès le 22 juin 1276, à Rome, après cinq mois de pontificat
- Béatifié par Léon XIII en 1898
- Fêté le 23 juin
Il a été provincial et archevêque de Lyon.
Représenté par Fra Angelico dans les médaillons de la cucifixion, salle capitulaire, S. Marco, Florence.
Il entra peu après 15 ans au couvent dominicain Saint-Jacques à Paris, où il fut l’élève de saint Albert le Grand et le camarade de deux futurs saints : Thomas d’Aquin (dominicain) et Bonaventure de Bagnoregio (franciscain). Il devint maître en théologie, brillant enseignant et prédicateur (« doctor famosissimus »), successeur de Thomas d’Aquin à la chaire de théologie. Il fut deux fois provincial de France.
Après presque 30 ans à Paris, il fut nommé en 1272 archevêque de Lyon, puis cardinal, avec la charge de préparer, en collaboration avec Bonaventure, le concile œcuménique Lyon II en 1274, où se réunirent 500 évêques et abbés. Bonaventure mourut pendant ce concile, et Pierre de Tarentaise prononça son éloge funèbre, arrachant des larmes à toute l’assistance. Autre tristesse : Thomas d’Aquin mourut en route alors qu’il allait au concile.
L’assemblée aborda le problème de l’usure, décrétant l’excommunication des usuriers et de ceux qui leur louent des locaux. Elle accueille une délégation non chrétienne, venue du royaume des Tartares, et Pierre de Tarentaise baptise deux délégués. Il s’occupe de la
discipline dans les Ordres religieux et de l’élection du pape. En outre, devant le pape et le concile, le Patriarche de Constantinople et les évêques arrivés avec lui chantèrent le Credo catholique, renièrent le schisme de 1054 et reconnurent la primauté du pape. C’est le point culminant du concile, mais ça ne va pas durer. Les travaux terminés en juillet 1274, Grégoire X tombe malade, il prend la route de l’Italie et meurt à Arezzo le 10 janvier 1276.
Onze jours après, au conclave qui eut lieu dans cette ville (ce fut le premier conclave), Pierre fut élu à l’unanimité des 13 cardinaux présents, et devint le 183e pape, le premier pape dominicain, sous le nom d’Innocent V. Il rejoignit aussitôt le siège romain, avec un programme inspiré du concile : renforcer la paix avec l’Orient, discipliner les Ordres religieux, prendre Jérusalem aux Turcs.
À ses frères dominicains réunis au Capitole, il écrivit une lettre affectueuse où il rappelait avoir savouré avec eux les délices de la sainte pauvreté.
Il s’adressa aux princes et aux prélats grecs et latins pour les amener à prendre les armes pour délivrer la Terre sainte. Mais en Orient la paix religieuse de Lyon fut aussitôt repoussée : ennemis comme avant. Puis, comme tant d’autres pontifes avant et après, Innocent est chef de l’Église, mais aussi souverain
d’un territoire. Comme chef de l’Église, il cherche l’amitié et l’aide de l’empereur Michel pour la croisade ; mais comme chef d’État il doit au contraire protéger et favoriser le pire ennemi de Michel : Charles d’Anjou, roi de Sicile, personnage déloyal, mais aussi le seul en Italie qui ait une armée capable de défendre les territoires du pape – ou de les attaquer, éventuellement.
Homme de médiation, Innocent s’emploie à pacifier les cités italiennes divisées entre guelfes et gibelins, et obtient de bons résultats en Toscane. Il resta confiant dans la paix entre les Églises, envoyant des instructions à Constantinople pour la prédication et la liturgie, dans une lettre datée du 25 mai 1276. Il mourut peu après, le 22 juin, alors que l’Église et l’Ordre attendaient tant de lui. Dans ce bref pontificat de 4 mois, il déploya une activité prodigieuse, essayant surtout de réaliser l’union avec les Églises séparées de Rome.
Il fut enseveli à Saint Jean de Latran, mais ses restes furent dispersés par un tremblement de terre au XVIIIe. Innocent était un théologien remarquable, il a laissé d’aussi profondes traces dans la science que dans la papauté. Dans ses écrits scolastiques et exégétiques se montre déjà la transition de l’augustinisme à l’aristotélisme.
Biographie de Benoit XIII (Pietro Francesco Orsini)
- Né le 2 février 1649 dans les Pouilles
- Décès le 21 février 1730 à Rome
Issu d’une famille célèbre, Pietro Francesco Orsini est entré dans l’Ordre dominicain en 1667. Il est nommé cardinal, à 23 ans, par son parent le pape Clément X. Successivement évêque de Manfredonia (1675), puis de Cesena en Romagne (1680), puis archevêque de Bénévent en 1686.
C’est en 1724 qu’il est élu pape, à 75 ans. Il exercera cette charge avec une grande humilité, vivant dans l’austérité, et luttant pour la rectitude de vie des membres de la curie. Il a été un des adversaires du jansénisme.
Un procès de béatification a été ouvert à son sujet.
À droite : saint Antonin de Florence
Vitrail réalisé au couvent.
Biographie de saint Antonin de Florence
- Naissance le mars 1389, Florence
- Décès le 2 mai 1459, Florence
- Canonisé en 1523
- Fête le 2 mai depuis 1969 (le 10 mai entre 1683 et 1969).
Antonino (diminutif d’Antonio, car il était de petite taille), fils unique de Nicolas Pierozzi (notaire) et de Thomassina, voulut entrer à quinze ans chez les dominicains de Fiesole. Le supérieur, voyant cet enfant si délicat, craignit qu’il ne pût s’astreindre aux austérités de la règle :
« Qu’étudiez-vous ? dit-il à Antonin.
— Le droit canonique.
— Eh bien ! ajouta le religieux pour le décourager, quand vous saurez le droit par cœur, nous vous recevrons. »
Un an après (en 1407) Antonin revenait, possédant toute la science demandée, et les dominicains l’acceptèrent ! Devenu prêtre (1413), il prêche en 1414 à Cortone, puis à Fiesole et à Foligno. Le pape Nicolas V le jugeait digne d’être canonisé dès le temps de sa vie. Zèle, courage, ascèse. Aux offices il ajoute celui de la Vierge et celui des morts, et parfois tout le psautier. Il disait la messe chaque jour, prêchait souvent et avec succès, partageait les services les plus humbles du couvent.
Il remplit de nombreuses charges : 1432-1445 vicaire
des Observants (courant dominicain réformateur) et prieur des couvents de Fiesole 1421, Cortone 1418, Gaeta, Florence (fonde St Marc 1436), Sienne, Pistoia, Naples 1428, Rome 1430, où il œuvra avec zèle à la réforme de l’observance.
Provincial de la province de Rome. Il se fit remarquer par sa vie simple et sa charité, il était d’accès facile pour les gens ayant besoin de lui, mais évitait les femmes. Le dimanche il prêchait dans les églises de la ville. Il débarrassa Florence de l’usure, de la magie, des charlatans et des comédiens, lutta contre les jeux d’argent et chassa les bavards des églises. Il donnait presque tout son argent aux pauvres, vendant ses meubles, livres, habits. Il visitait les pestiférés. Il guérissait des malades et faisait divers miracles. Il fonda une confrérie pour aider les pauvres et les jeunes filles sans dot. Il a gagné l’estime du peuple par l’énergie et les ressources qu’il a dépensées pendant l’épidémie de peste et le tremblement de terre (1453).
En 1446, sur la suggestion de Fra Angelico (ils étaient amis) il fut nommé archevêque de Florence et le resta jusqu’à sa mort. C’est lui qui dirigea les travaux du Bx Fra Angelico qui, par ses fresques, ornait de prière méditative les cellules de ses frères au couvent Saint Marc, leur faisant ainsi partager sa vie spirituelle. Après avoir travaillé à la réforme de l’Ordre des Prêcheurs, il se dévoua à sa charge pastorale avec vigilance et se distingua par sa sainteté, et par l’ordre et l’utilité de sa Somme de théologie morale, un traité de théologie morale et pratique sur toutes les questions de la société de son temps.
Il y réfute, selon Max Weber, l’argument de la stérilité de l’argent. Il écrit également des manuels pour les confesseurs, des manuels de morale pratique, des ouvrages de théologie morale, de droit canonique et d’histoire. Savant canoniste, travailleur infatigable, surnommé « Antonin des Conseils », il meurt à 70 ans, la veille de l’Ascension, en récitant sa prière favorite : « Servir Dieu, c’est régner. »
En médaillon, le Bx Bartholomeo de Bregance, dominicain et évêque à Chypre puis à Vicence en Italie. Il était un ami de saint Louis, qui est représenté ici en train de lui offrir un reliquaire contenant un morceau de la croix du Christ. Pour abriter ces reliques, il fera construire une église à Vicence.
Bx Bartholomeo de Vicence ou de Brégance
- Né vers 1200
- Décès le 1er juillet 1271
- Béatifié en 1793
- Fêté le 27 octobre
Il fait ses études à Padoue et reçoit l’habit des mains de saint Dominique. En 1233 il fonde à Parme la Milice de Jésus-Christ. En 1235 Grégoire IX le nomme maître du Sacré palais. Il fut évêque de Limassol (Chypre) en 1248. En 1254, il fut envoyé en mission diplomatique en Terre Sainte, au roi d’Angleterre et au roi de France S. Louis, dont il était très proche ; celui-ci lui offrit une épine de la sainte Couronne et un morceau de la Vraie Croix. Il fit construire pour ces reliques à Vicence l’église Sainte-Croix.
En 1256 Alexandre IV le nomme évêque de Vicence. Il eut des difficultés avec le tyran de Vicence, ennemi de la religion, mais ces difficultés manifestèrent la grandeur des qualités de ce pasteur, très estimé par les papes à cause de sa sainteté et de ses travaux apostoliques. Il a toujours été vénéré par le peuple.
Il a écrit des commentaires sur l’Écriture, sur la Hiérarchie du Pseudo-Denys l’Aréopagite, deux volumes de sermons etc.