par Pascal Marin, dominicain, maître de conférence à la faculté de philosophie de l’Université catholique de Lyon.
Véritable mythe contemporain qui passionne et programme scientifique du futur, le transhumanisme place le corps au centre d’un violent procès. Du corps nous viendraient tous les maux : échecs, limitations, maladies, mort. La science et la technique sont requises à le perfectionner, l’augmenter voire même le remplacer. Les idéaux transhumanistes suscitent l’espoir ou l’effroi, et obligent pour le moins à se demander : Qu’est-ce que le corps jusque dans sa vulnérabilité ? Est-il obstacle à l’esprit ou sa condition de possibilité ?